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L'Odyssée Andine ou POWER-BLUES dans les andes

L'Odyssée Andine ou POWER-BLUES dans les andes
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6 septembre 2008

vidéo Aconcagua

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20 novembre 2007

Epilogue ...

Salut à tous !

Après un retour sans anecdote supplémentaire jusqu'à Santiago (cette fois le bus a bien voulu se charger de nos vélos, moyennant finance bien sur ...), nous découvrons cette ville 7 mois après notre arrivée en Amérique du Sud. Ville sympa, assez animée, mais le plus grand souvenir fut les retrouvailles avec Elie, qui nous conduisirent, après moultes aventures vécues bilatéralement et échangées, à une dernière soirée d'anthologie... dont on se passera de commentaires ! Si ce n'est que le réveil douloureux nous a forcé à rejoindre l'aéroport pour le retour en france... en TAXI ! avec les vélos dans les coffres ... La honte! Après avoir bravé le vent furieux de Patagonie, les pistes impraticables, des déserts de sel, nous sommes incapables de faire les 10 bornes de goudron sans vent restant jusqu'à l'aéroport ... Voyez les dernières photos ici

Et voila. Après un retour en avion riche en jus de tomate (et non pas en champagne comme à l'allée), nous voici à Lyon, en plein mois de Juin (enfin il fait CHAUD !), avec notre chère et fidèle stéphanie à la réception... Retour à la France, l'Europe, le monde Occidental dirigé par la peur et l'égoïsme, rongé par la jalousie, cet endroit où les personnes s'efforcent de réduire le bonheur des autres au lieu d'augmenter le leur ... Mais l'endroit également du foyer, des amis, et cela ça n'a pas de prix !

Que dire après ces 7 mois fabuleux ? Nous étions en quête de vrai, et je crois que toutes nos attentes ont été comblées. Ces moments forts passés entre 4 amis animés par la même passion... Le dépassement de soi... L'intégration dans ce peuple fabuleux et pourtant trop méconnu que nous avons cotoyé... Le regard, le soutien et l'extraordinaire générosité de ces gens à notre passage...

Tout ça ne s'explique pas mais se vit !

A bon entendeur ...

Etienne

14 juin 2007

Bouep bouep

Hola ...

Voici ce qui sera sans doute l'un des derniers messages de notre odyssee ... Et il y a à dire ...
Depuis notre depart de La Paz, il s'en est passé des choses ...

Après notre épopée désastreuse santa cruzienne (rappelez vous, le 19/04), nous avions a coeur de decouvrir enfin cette fameuse foret amazonienne, qui couvre quand meme pas moins des 2/3 de la Bolivie, dont nous imaginons les paysages seulement pour ceux de l'altiplano... Depuis La Paz, c'est vrai que c'est pas loin la foret : seulement 300 bornes a vol d'oiseau. En Bus, tu dis plus la meme chose : apres 20 heures de piste en passant par la fameuse "route de la mort", tu arrives enfin, en sueur (de par cette chaleur moite et etouffante) a Rurrennabaque au milieu d'un  trafic urbain exclusivement réservé aux motos de la marque hoda, yamama et kawiskie... Apres avoir enfilé dans un temps record nos shorts et t-shirt, nous voici en train de naviguer pépères sur une pirogue au milieu de gigantesques marais au milieu d'une végétation incroyablement riche et belle... Le dépaysement est la ! Le hic, c'est que pour decouvrir cet endroit magnifique, on est oblige d'utiliser la logistique des agences de tourisme installees nombreuses... On partage donc la pirogue avec 4 touristes a la facon club med ... On decouvre la faune locale, les petits singes jaunes, on se baigne avec des dauphins roses qui sortent la tete de l'eau quand le pilote de la pirogue fait trois tours en rond avec celle-ci, et la nuit nous apercevons dans l'eau les yeux jaunes des crocodiles qui brillent telles des lucioles. Crocodiles que nous apercevrons au petit matin au pied de notre bungalow (appaté par la nourriture). La chasse a l'anaconda dans les hautes herbes se limitera finalement a la capture d'un Boa constrictor (excusez du peu) plus petit mais qd meme bien impressionnant ... Puis, le soir, au "sunset bar"  (LE bar des marais), découverte d'une faune un peu plus alléchante : Miss Beni (genre Miss rhone alpes en france) et sa cour ... Apres 5-6 jours de cette foret, nous retournons a nos montagnes, afin d'arriver à ...

Le lac Titicaca et Copacabana, village de pecheur  avec son petit site a soaring bien tranquilou qui surplombe le lac et ses iles... Quelques petits vols au coucher du soleil avant de se prendre une truite a l'ail "a la plancha" sur la plage ... Que demande le peuple de plus ? Ah, si, peut etre une journée sur un petit voilier loué 3 fois rien pour s'amuser a tirer des bords malgré le manque de vent pour arriver sur une plage déserte...  Avec la baignade la plus haute de l'odyssee : 3800 metres s.n.d.m !

Puis, c'est le passage du coté péruvien du lac : plus cher mais les gnes tjrs aussi sympa restent de4s cremes avec le coeur ouvert. Discutant 1 heure dans les champs avec une famille recoltant les hocas (pommes de terre aux formes etranges), nous repartons avec un sac rempli de celles-ci mais surtout la tete remplie des sourires de ces gens simples.
Mais prise de conscience alors : le temps passe vite. Elie decide de retourner a Sucre afin d'epicer un peu la fin de son voyage dans le campo. Mais ca, vous l'avez deja lu.
De notre cote, nous mettons feu vers "le centre du monde" qui se dit "cuzco" dans la langue inca ... Ville sympa, mais en plein essor touristique : la place centrale est bordée de restaurant chers, pubs et boites de nuits. Mais le simple fait de vagabonder dans les rues incas reste agréable et plutot particulier.
Qui parle de cuzco parle forcement de la vallee sacree des incas ... Bon ben pour faire comme tout le monde on va quand meme y aller jeter un coup d'oeil... Bon ok ca valait le coup ya des beaux paysages mais la cerise sur le gateau restera le fabuleux survol d'une partie de cette vallée avec un plaf a près de 5000 metres !!!! 
Les ruines de la civilisation inca sont de plus en plus nombreuses, et nous aurons finalement menés jusqu'à la fierté Américo-Latine, LE truc que tous les touristes vont voir, le MUST du MUST que nous nous étions jurés de pas aller voir en raison du prix exhorbitant : j'ai cité mesdames et messieurs LE MACHU PICHU !!! Que nous avons rebaptisé a juste titre LE MACHU TOUTOU ... pourquoi on y est allé alors ? Ben simplement parce que on a trouvé un moyen miteu d'y aller, mais pas cher : ca s'appelle passer par derriere (avant que eux ne le fassent ...), c'est a dire par une vallee dont les routes ne sont sur aucune carte pour que les touristes prennent gentiment le train depuis cuzco qui coute une fortune ... Ben nous on s'est encore tapé 12 heures de bus sur une piste miteuse en passant par un col a 4800, redescendant jusqua la foret et finir en marchant deux heures le long de la voie ferree pour arriver au pied du lieu escompté...
Faut dire ce qui est : c'est quand meme grandiose ! Les photos parlent d'elles meme.

Oula, mais on est deja fin mai !!! Faut qu'on retourne vite a la frontiere argentine pour recuperer nos velos (euh ... ca marche comment deja ca ??? ) si on veut profiter un peu de l'alptiplano bolivien !!! Une longue serie de bus donc, apres un arret a la paz pour dire adieu a notre bar fetiche "l'occipuccio" (qui égalait presque le fameux "salfari" de Sucre pour le cocktails ... ), et nous voici de nouveau avec nos super vélos decathlon et nos belles sacoches jaunes et noires ... Pour le fameux come back de la bicicleta !!!!

Suite demain !!!

Etian

14 juin 2007

Le come back de la bicicleta ...

  Comme promis, voici la suite (et presque fin malheureusement) du recit d'hier ...

  La Quiaca, frontiere Argentino-Bolivienne, mois de fevrier : Arbres fleuris, oiseaux qui chantent, camping municipal bondé de jeunes "roots" argentins, pour la plupart bossant dans l'artisanat, chaleure agréable la journée malgré les 3400 ... Une ambiance estivale quoi ...

La Quiaca, toujours frontiere Argentino-Bolivienne, mais cette fois début juin : Ca caille ! Les arbres ont perdus leurs feuilles, la ville est morte de chez morte, seul notre bon et fidele Jaime (Surnommé Jaime la creme) est toujours la, fidele au poste, balayant les feuilles mortes s'ammassant dans le camping ... Un petit tour chez lui pour recuperer nos velos poussiéreux et apres un dernier barbeuc afin de dire adieu respectueusement a l'Argentine, nous voici tous les 3 sur nos velos pour repasser du cote Bolivien de la ville ...

Bon, maintenant faut faire vite, il nous reste moins de 3 semaines avant le retour en terre occupée, et encore tant de choses a faire et voir : nous prenons le premier train qui nous posera a Uyuni, aux portes du plus grand salar du monde ... Le train Bolivien (catacla, catacla, catacla ...), c'est le transport du pauvre quand tu prends le wagon "populaire" : banquettes bondées que tu partages avec les mamas chargées de gros sacs qu'elles te mettent sous les pieds par faute d'espace, elles-meme portant sur leurs genoux leurs enfants dont elles changent les couches et donnent le sein en toute impunitée... Vitesse max du train : 38,72 km/h. Et c'est vrai qu'on a pas vraiment envie qu'il aille plus vite quand tu vois l'état des rails ...

Nous voici donc a Uyuni, et apres une etape de reprise pépère de 30 bornes sur cette BIIIIP de tole ondulée qu'on avait oublié, nous voici le lendemain roulant gaiement sur cette immense blancheure qui s'étend jusqu'à perte de vue ... De cette mer lactée, seul le volcan Thunupa pointe son cratère qui nous sert de guide pour traverser celle-ci ... Deux jours plus tard (apres une nuit sur sel mais sous tente a moins dix ! ), village en vue ! Nous voici enfin au pied du volcan apres avoir lutté avec monotonie contre le vent qui sera donc décidement toujours contre nous ! Le petit village est charmant au possible avec des personnes bien aimables qui nous pretent évidement leur terrain pour dormir ("Bah dis ! jvé pas te louer un morceau de terre pour ktu plantes ta tente !" philosophie que tous devraient entendre ... ). Du volcan thunupa, on domine le salar qui dévoile alors son immensitée mais qui prend encore plus d'ampleure en voyant les (rares) ilounettes noires qui contrastent avec cette blancheure éclatante amplifiée a 3700. On décolle a mi-pente pour un vol esthétiquement magnifique et qui se terminera en posant au village ... Grandiose !

Le vélo sur le salar, c'est quand meme sympa : c'est plat et c'est roulant ! Donc quand on rejoint les pistes de l'altiplano pour rejoindre les volcans et les lagunes magnifiques du sud, on revient vite a la réalité : le vélo c'est vite chiant quand il y a du sable,de la tole ondulée et que t'es chargé a bloc ... Mais les paysages sont si somptueux ! Nous arrivons finalement au paradis terrestre quelques jours plus tard : ces lagunes colorées entourées de volcans sont vraiment irréelles, voire surréalistes. C'est peut etre pour ca que l'un des déserts traversés a été nommé "Salvador Dali"... La laguna verde au pied du fameux volcan Licancabur (5970 m) restera gravée dans nos mémoires. Tout comme la vue hallucinante que nous decouvrons au sommet de ce monstre de volcan qui nous dévoile les grandes plaines chiliennes et le désert de l'atacama tout la bas en bas 4000 metres sous nos pied !!! Allez vite voir les photos !!!

Et c'est enfin la descente tant attendue en vélo apres la frontiere avec le chili pour rejoindre San Pedro de Atacama ... Plus de 2500 metres avalees en moins de 45 minutes en "se tirant la bourre", jouant des phénomènes d'aspiration ... grisant ! A atacama, on redécouvre qu'on peut vivre sans les doudounes et les gore-tex, que nous quitions plus depuis de trop nombreux jours (et nuits a moins 20 !!!! )

Atacama, c'est beau mais ca reste le kéké-land de l'amérique du sud ! Les prix sont comparables a la france, je vous laisse imaginer le choc quand tu viens de la Bolivie ou tu te poses pas de question pour bouffer ...

Aie aie aie j-9 !!!!

Feu sur iquique (en bus ) pour profiter du pacifique 5 jours avant le retour sur santiago ... Parapente au dessus de la ville et plus loin sur les dunes en soaring, barbeucs, ceviche, soiree mexicaine chez le francais sympa chez qui on loge pour pas grand chose, et nous voici déjà au terminal de bus pour aller a santiago. Mais coup de théatre : notre bus ne veut pas de nous parce que on est trop chargés avec nos vélos et notre montagne de sacoches !!! On attend donc le prochain en esperant qu'il y ait de la place ... Vamos a ver !!!

C'est donc j-4 !!!! FAITES GAFFE ON ARRIVE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Etian

11 juin 2007

faut bien que ca arrive un jour...

et oui . j -8 avant retour en pays occupe...

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8 juin 2007

de retour du campo

hola ,retour a la ville , a ses marches , a sa foule...

ce qui m a plu dans le campo:

c est exactement la meme chose que dans le para ou a l hopital .c est un monde de gestes, ce sont des lieux ou chaque geste est oeuvre d art .le couteau dans le cochon, le pied sur du paysan sur les pierres du sentier sont comme l aiguille dans la veine aux urgences , le frein tire dans thermique....

ce sont des gestes simples , sans fioritures , porteurs de leurs tremblements , mais avec la force , la vie du geste qui n est pas la par lui meme , mais pour servir sont but , la nature , la vie , l air et le thermique , le sang et la viande.

le geste disparait pour servir la cause et dans le meme temps , il prend toute sont importance , il est au centre de tout.

comment tuer le cochon? comment petrir le pain ? les paysans vous montrent  tout a partir du geste pour arriver au but . le paysan n aprend rien a personne , il montre. a vous de vouloir ou non saisir le geste.

c est comme si ici (comme ailleur bien sur ) ,chacun etait artiste . nul besoin d aller danser , tenter de se mettre en accord sur une musique fabriquee, eux dansent tous les jours avec leur monde... sont en accord avec leur milieu. comme la belle courbe du surfeur peut servir une arrette neigeuse ou un pas de danse servir une musique...

il y s en degage une sorte de naivete , un sentiment de ne plus penser mais faire ... , une grace , une emotion forte aux milieu de moments anodins...

elie

29 mai 2007

On a depoussiere les velos ...

L altiplano Bolivien ne regorgeant pas de cyber-cafe, vous vous contenterez du super nouvel album photo "l ere post sucre " avant de lire nos recits enflammes de la foret, du titicaca, du MACHU TOUTOU et le come back de la bicicleta !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Hasta luego ......

MASSACRE DANS LE CAMPO....

courir apres les poules , leurs balancer des caillaisses avec les gamins. en coincer une dans un coin , se jetter sur ses pates ....puis coincer ses deux ailes sous un pied, ses deux pates sous un autre ,lui tenir la tete , et couper bien fort.... maintenir le tout quelques minutes afin de calmer les sousbressauts...... repousser les chiens.... ca c est plus facile que d atraper le cochon par la jambe, lui passer le mini lasso , lui ficeler la bouche pour eteindre ces cris de morts qui font quelques frissons dans l action ,lui saucissonner les pates, le porter en le tenant bien ,car il se debat le cochon ,puis le maintenir a deux ou trois inciser la gorge et le plus rapidement possible (ca prend du temps) trouver le coeur avec la pointe du couteaux..... ca fait sont effet du tuer , meme si c est un vieux porc ou une poulinette!!!!!!!!enfin maintenant gard au cochons et au poules qui s egard car je sais les mettre dans mon assiette .....

7 mai 2007

LES FRANCAIS SÓNT PATHETIQUES, NOUS VOMISSONT PAR DESSUS L OCEAN JUSQU A L ELISE....

suite a une sortie du pays de plus de six mois , nous rencontrons de grandes difficultes pour obtenir le droit de retour . d autant qu avec le soleil nous sommes de plus en plus basanes.

comme vous le savez , les temps sont dur .....

ps   pour des raisons indepandantes de notres volontes ce blog vat etre ferme d ici a une semaine .....il transporterait des idees contre le regime en place.

1 mai 2007

conscience du devoir electoral

... ALLER ROBERT HUE...

.APRES MOULTES REFLEXIONS , C EST CLAIR .

29 avril 2007

On a enfin quitte sucre...

Tendance... l'exhibition!

Coucou a tous… apres l’histoire des quatres pinpins francais a Santa Cruz, voici l’histoire des quatres memes zoulous voulant partir de leur ville chérie, Sucre! Comme il se doit, la veille du depart, nous faisons nos adieux au Salfari, petit bar local aux cocktails fantastiques… du coup, dans la logique des choses, le depart prevu le lendemain a huit heure tapantes s’est averé plus difficil! Matinée perdue pour matinée perdue, on papote, vaseux et une petite blague a notre ami Guillaume arrive innevitablement… On passerra les detailles mais après une bataille de callecon et quelques situations forcées, l’un de nos pinpins se trouve vétue de son unique chemise sur la place devant notre cuarto… de l’Eglise San Roque! Mon Dieu quel afront a notre pere le Christ, surtout dans ce pays on ne peut plus borné par l’education chretienne! Bien qu’avoir essayer de faire discret, cinq minutes plus tard, la police sonne a notre porte accompagnée d’une temoin-denonciatrice avec pour preuve, les lambeaux callecon de l’accusé! Nous voila coincés!!! On est donc tous les Quatre embarqués dans le Jeep blindé de la police bolivienne… pas de stress nous expliquent ils rapidement car pour nous, extranjeros, et qui plus est, europeanos, ils peuvent nous arranger plus ou moins facilement les choses. Nous voila donc en route dans la “cage” a l’arriere de la voiture qui roule etrangement lentement et pas vraiemtn dans la dirrection du poste… histoire de laisser le temps au sergent de trouver ses mots nous demander a nous, comment on pourrait rendre les choses plus faciles… on s’est donc vite senti en securité avec quelques dollars cachés dans la ceinture de voyageurs parano… La voiture s’arrete donc bien loin du centre dans un cartier vide (forecement, la discretion est ici la clef de la réussite de cette basse transaction!) Deux solutions s’offrent a nous: aller au poste, prendre contacte avec l’embassade de France, faire une montagne de paperrasse et de protocolles qui nous rendraient l’affaire on ne peut plus compliquée (selon eux…) ou alors, participer aux “frais de gaz oil” de leur voiture (pourtant il me semble de fonction…) bref nous voila en train de faire nos propositions et nous voila libre pour une vingtaine de dollars… heureusement, partager a quatre pour nous, ca n’est pas grand chose pour une experience plutot enrichissante: la corruption!

Seb

LE FOOT....

Apres avoir fais une heure de queue dans la matinnee pour etre sur d avoir nos places ,nous franchissons l imposant mur de beton qui encercle le stade par une porte gardee de deux jeunes militaires. Cependant pas de fouille , et quand on sait que la dynamite et en vente libre avec son detonateur et sa meche pour 1 euro.... enfin pour l instant on est juste venu voir un peu de sport.

Apres avoir achete nos sandwichs un peu plus cher qu a l exterieur , nous cherchons des places sur les gradins . Nous trouvons finalement , au bord du virage reserve au spectateurs soutenants l equipe locale....

L heure qui precede le cout d envoi ,nous l occupons a acheter et manger des pop corns au mamas qui passent entre les rangees chargees de paniers quelles portent sur la tete.

Le terrain me parrait petit , plus petit que a la tele... il est entoure d une piste d atletisme ou tourne des groupes de maitres chiens qui tentent de calmer leurs betes....entre eux et nous , un haut grillage coiffe d un "v" en barbeles protege les joueurs de nous et nous des chiens ... chaque quart du stade et separe des autres parties par le meme grillage. Derrire nous sur une guerite ,deux soldats monte la garde , les fusils en l air.

Ca y est , l equipe invitee entre sur le terrain .c est sous une pluie d insultes et de cris quelle commence a s echauffer.puis entre a son tour les locaux sous les aplaudissement du public. il font tourner leur mascote autour la piste d atletisme :un lion . .Ambiance jeux de cirque .

La premiere mi-temps ce passe plutot bien car les locaux menent 3 a 0 . La mamie devant moi joint ses mains en priere a chaque action de son equipe .... Petite pose et en deuxieme mi-temps ,juste sous nos yeux un joueur de l euipe adverse se retourne la cheville ... pose ,arbitre et brancard ... les insultes pleuvent sur le pauvre .Deriere nous un vieux hurle de tout ses poumons : "qu il creve le pede , qu il creve..." .le joueur rentrera tout de meme sur le terrain apres un mini arret .Puis les invites marque un but splendide , tout en finesse .... le public insulte ,cris , s il le pouvaient demanderaient la mise a mort... sauf deux enfant dont l un est dans les bras de sa maman . Ils aplaudissent contents de l action. Malheur a eux .... les bouteilles de sodas vides volent , les journaux et les cartons , accompagnes par un flot ininterompu d insultes lancees sur ces deux enfants et leur mere .. les vieux si mettent , les maudissent ....puis le match reprend heureusement et le conflit se calme ... des lors les suporters attendront la moindre faute, la moindre blessure pour ,pouvoir donner libre cours a leur haine .... derriere nous le vieux continue de parler de mise a mort.... chacun crache son mal sur les joueurs de l equipe adverse et sur le peu de public qu y les accompagnent.

Le match finiras a 3 - 2 pour les locaux ..... en sortant je dis a guigui de marcher discretement et de pas provoquer , car helas, sa veste est de couleur rouge ,couleur des perdants...

elie

LA MINE DE POTOSI...

Germinal me paraissit un  livre d histoire, il est ici un livre d actualite...seul le saliare des miniers qui moyenne autour de 150 euros et qui leur permet de vivoter tant que leur filon est bon ,differe un peu .

les boisages sont fait ultra a l arache , pour gagner du temps .... les pierres atendent de tomber ...les mineurs poussent des chariots qui plein pesent une tonne dans un mini conduit , le dos brise en deux . a l interieur de la mine il regne une religion tiree des indiens d ici avec le tio (sorte de diable ou de dieu) qui a sa place au debut de chaque boyau , il faut faire les ofrandes : une clope (allumee entre ses levres de platres ), des feuilles de cocas, et de l alcool (le plus pur possible afin d extraire les mineraux les plus pur ). pour parer a cette immoralite qui regne chez les les mineurs une fois qu ils sont seul sous la terre , l Eglise a , a la fin du 15 ieme siecle fait construire une eglise sur le sommet de la mine , esperant ainsi rapeller a tout le monde qui etait le "bos".... cette eglise sur ce tas de cailloux exploites , entouree de mineurs a la peau mate ,parait pathetique , miserable.  Tentative de broyage des cervaux... non pas que les croyances aborygene sois bien plus fine ... mais au moins c est les leurs...

a part ca , il exite un projet d exploitation de la mine a ciel ouvert , qqui permetterait d extraire beaucoup plus .... cependant , les mineurs ce defendent , car ils sont plus de 15000 a travailler la dedans et a pouvoir y vivre ...

il est aussi interressant de voir que c est d ici , de ces mines archis exploitees par ces quechuas , que s est renforcee la supremassie europeene, tout l argent et l or son partis dans les coffres des riches pays europeens ,devenus plus riches...  ainsi allait la vie dans le monde et ainsi continue d aller la vie ...les pieces d or espagnol et d autre pays europeen vennaient toutes d ici... toutes celle qui ont achetees les esclaves , construit le vatican , et , cree un siecle suivant , le siecle des lumieres venus du fond de ces boyaux sombres....

amen ...

elie

Et nous voici enfin a La Paz depuis ce matin... la ville grouille de vie, on est dejas amoureux... esperons ne pas se faire avoir par le meme syndrome qu'a Sucre! il va falloir etre forts!

Seb

19 avril 2007

l epopee santa cruzienne

C est l histoire de quatres petits gringos qui se disent:"tient ,si on allait voire les crocos et vivre au milieux des arbres "

c est l histoire de quatres toutous francais qui ont cru qu ils allaient vivre la foret amazonienne entiere en une petite semaine de vacances

c est aussi l histoire de quatres jeunes qui realisent que a par les tours operateurs (auquel il faut offrir un couille pour chaque jour de voyage derirere une vitre de bus) ,il est difficile de rentrer dans la foret ,surtout sans connaitre et sans prendre le temps.

bref , c est nous qui avions pris le temps de connaitre sucre et qui avions oublie que sans ca , le voyage , c est des photos , des lieux , mais pas de la vie facon local....

alors les crocos , on les remets a plus tard , et si on les aprochera, ca sera a l ancienne dans la pirogue de roger l indien...

ainsi ce termine l histoire des quatres pinpins :apres plus de trentes deux heures de bus aller- retour, quelques parties de billards et quand meme une folle journee de canasson ou tous les quatres avons epuise nos chevaux jusqu a la moelle....

elie

4 avril 2007

sacre sucre

un petit jugo de tumbo , une aprem a l hosto, un fiesta au mito (club local), un gros dodo..... todo bueno....   capicho?

Pour paques ici tout le monde s exitent. Car ,des que l on parle de dieu ,tout est a prendre tres tres au serieux....aussi nous preparons nous serieusement aux multiples fetes pour honorer notre colegue la haut au ciel. Lui qui n est jamais la, mais qui dirige la population de bolivie avec une main de fer ....

C est terrible,  terrifiant, on en tremble de peur; non de dieu . Les mamas passent dans la rue avec des croix , armes aux quatres pointes qui portent un cadavre qu ils tartinent de peinture rouge a chaque clou pour nous faire peur ......   

... Cependant, soyez confiant nous sommes encore libres et heureux et nous nous defendons a coup de sourires bien vivants....

info medico: nous avons tous deux (gui et elie) passe l epreuve de la piquouse dans la veine ...avec succes .Et attendons la pose des perfusions d ici peu...c est qu ici si tu veux tu peux.... et apres une apres midi au urgence pour aider apres un arrivage de blesses venu d un accident sur un chantier, j ai caremment compris qu il faut savoir piquer et poser les perfs pour etre vraiment rentable....

ps :prevoyons voyage chez les crocodiles et les moustiques d ici une semaine.T as pas une machette?

elie

28 mars 2007

hola de sucre

qui a dit du piment dans la vie??? c est du Sucre qu il vous faut!!!!

et oui toujours a sucre, tous les quatres ...

la vie tranquille... ... la marchande de milkchake nous adore (tu m etonne!!)

etian a la fac , entoure comme il se doit d un paquet d etudiant(es) .

seb a rencontre le plus grand groupe de rock bolivien et va bosser avec eux

guigui au service traumato de l hosto de santa barbara.

elie au service medecine interne .

tous les 4 bien heureux , tranquilles ,commencant a prendre le rythme bolivien dans cette ville agreable.

je suis parti une semaine dans le campo , traire les chevres ,cuisiner au feu de bois dans une piece sans cheminee ,resortir chercher biquette qui s etait egaree, chercher de l eau , chauffer le four a pain ,et surtout manger ,manger et encore manger :des cadeaux d assiettes pleines de soupe, de fromage (que j ai appris a faire!!) .... coutume local qu on ne peut pas y dire non ..meme quand on en est a sa 5ieme assiette de la journee... bref des gens super ,certain un peu peureux de moi , une vie saine mais un travail de fou pour vivre: retourner les champs de patate avec les boeufs c est plus fatiguant que le tracteur!!!!

elie

6 mars 2007

sucre for ever

toujours a sucre.....

Nous commencons a prendre nos marques et c est tres agreable...

Je travaille a l hopital depuis une semaine, participe aux soins et ecoute les patients. c est pauvre ,tres pauvre.

Mais , comme si la vie explosait plus la ou elle est incertaine , c est fort ,tres fort.

De meme, ici les rues sont vivantes : les mamas crient pour appater le client , les sireurs de chaussures nous propose la classe a bas prix, les vendeur de journaux font leur pub pendant que les chiens galopent dans les foules, les voitures claxonnent a chaque croisement et les bus demarent alors que certains tentent encore de s accrocher a la porte dont depassent les epaules des derniers montes....

bref de la vie ...et nous sommes bien , etienne a la fac , moi a l hopital ,nous nous ouvrons un peu plus a ce pays... et partageons nos rencontres, nos histoires...

elie

C'est vrai qu'on se sent bien a sucre ...

Le fait de se poser a un endroit nous fait encore plus rentrer dans la vie et la culture du pays ... C'est ca qui m'a donné envie d'étudier son histoire, sa culture ... et sa langue (le quechua, qui peut s'avérer utile lors des passages dans les petits pueblitos ! ) Je suis a la fac depuis lundi et je passe pas inapercu en tant que gringo au milieu de tous ces boliviens ... Tout le monde me connait (faut dire que je squatte ds 5 groupes differents) mais je connais presque personne. En tout cas j'étanche ma soif de connaissance : c'est aussi ca de voyager ... 

On commence a bien connaitre la ville et ses trésors (le chawarma local, les pizzas ds la rue cuisinees ds des fours sur roulette, les milk-shake maisons qui dépotent ... et les lieux pour la bringue ! ).

Mais perso je commence a me demander si mon dentiste est vraiment compétent : 2 semaines et tjrs pas une dent réparée ... Peut etre que d'ici un mois j'en serais enfin débarrassé ... grrr !

Une fusion certaine avec les 2 autres andinistes est prévue tres prochainement ... Ils sont en train de nous rejoindre, alternant vélos et bus ...

A plus

Tian

1 mars 2007

Si si... todos siempre vivendos...!!

Hola tout le monde et par la meme occasion a la paire bolivienne qu'on ne saurrait tarder de rejoindre...!

Ici les trois "andinistes" de retour du parque de l'Aconcagua... inutile de dire que ces moments entre 4000m et 7000m (enfin presque...) etaient vraiment fous...! Les images parlent d'elles memes mais peu etre que quelques details peuvent les agrementer...

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On est donc parti pour le parque de l'Aconcagua avec Gui et Renata rencontree au Cordón del Plata (le fameux premier 6000m) peu de temps avant... une etudiante de Buenos Aires bien marante et pleine d'entrain... il n'a falu prononcer qu'une fois l'eventualite d'une invitation a nous accompagner pour qu'elle fonce avec nous dans cette "expedition"! Une fois le permis acheter (aille...) et tout les preparatifs acheves, on commence notre dure et longue aclimatation qui se resume a des journees toutes autant plus magnifiques les unes que les autres, en comancant par une petite promenade au pied de la face sud de la fameuse montagne... une face imposante de 3000m de glaciers, de cerracs et de neige!!! Il va faloir y monter tout la haut! Ensuite, une journee de marche pour contourner le massif, au milieu d'une valle pleine d'ocres et d'autres couleures surprenantes, on arrive a THE campement de base: Plaza Mulas...un peu "l'usine"... comida, camas (lits... au cas ou!), porteurs (utiles pour certains dont on se passerra de commentaire...), douches chaudes (sur un glacier a 4300m... hum!), cyber... et meme une galerie d'art tenue par un grand artiste celebre: Miguel Doura ...qui  possede aussi les previsions meteo (aussi foireuses soient-elles!!)... bref le tout sous tente et a des prix de malades!!! De ce campement, jours de repos, jours d'aclimatations en faisant un petit 5000, le cerrro Bonete, duquel nous sommes redescendus en triplace...  et en portant nos provisions au camp superieur... Nido de Condores (5500m) d'ou nous avons pu faire trois jolis vols (dont le jour du cumbre) puis nous voila parti un peu precipitament pour le sommet car le lendemain s'annoncait clement avant une semaine de "tormenta"... resultat: tentative de cumbre en deux jours au lieu de trois ou quatre depuis Plaza mulas... et bien c'est a dire qu'a partir de 6400m et apres seulement trois heures de sommeil et pas mal de deniv, notre etat physique nous a avoue qu'on etait pretencieux et au lieu de tomber de sommeil-fatigue au millieu de nul part, on est gentillement alle se recoucher... On est reste quelques jours a attendre que ce mauvais creneaux passe... en desarmant et lestant la Quechua avant d'aller se pendre a plus de 12 a l'armature de la tente de notre service de mules histoire d'eviter de se retrouver sans abrit... Apres ces chuttes de neige, on remonte a Nido de Condores - veritable cimetiere de tente... on y reste trois jours attendant une meilleure meteo... (au pire, ca fait faire des globules!) puis apres trois nuits plutots fraiches avec un centimetre de glace a l'interieur de la tente chaque matin, on monte au dernier campement: Berlin (6000m) ou on se retrouve seuls, et ou on se loge dans une petite cabanne de bois (trois places) qui se trouvait etre la caserne d'Ali Baba pour nous qui n'avions manger que pattes riz et polente pendant deux semaines: le fait que ce soit la fin de saison a fait de nous des heureux en decouvrant les provisions laissees durant toute la temporada... au menu a 6000: saucisson, queso, beef y su arroz... et bien d'autres bonnes choses!!

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Deux jours plus tard (la, je pense que niveau aclimatation, on ne pouvait pas faire mieux...), belle journee, on grimpe au sommet et on s'y trouve toujours seuls...sans le moindre nuage et avec peu de vent... peperes... d'un cote, la face sud encore  plus impressionnante vue d'en haut, de l'autre... heu, le reste quoi!!! enfin bref vraiment magnique de se retrouver la,  au sommet de l'Aconcagua, avec quasi la meme vue que depuis l'avion, nous, petits sans experiences, venus un peu a "l'arrache", avec notre materiel quotidien (notre super doudoune quechua en "carton")...agremente d'un passe montagne rose a trois pesos,  devant certains faisant le fameux circuit des "7 summits", equipes comme des "cosmonautes", depensant tant de sous... allant meme jusqu'a monter au campement de base a dos de mule pour "gagner du temps", faute de jours disonible avant de reprendre l'avion... resultat, nouveau dicton taïwanais: "qui monte a dos de mule, redescent dans l'helicoptere" ...(diacnostic:...eudeme pulmonaire..!). Excusez l'humour un peu noire...

... des images inoubliables, des rencontres sympas, trois semaines au quotidien avec Renata notre nouvelle prof de castellano et une experience unique pour nous sur ce sommet qui nous parraissait inaccessible

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P.S.:Apres avoir vaillament resiste a toutes les intemperies jusqu'a 5500m, il a fallu que notre chere tente Quechua se fasse faire une balafre d'1.5 m de long  par un "blaireau" de guide qui a fait tomber deux cailloux dessus... bref, no comment!

(voir photos gallerie acaconcagua)

biz a tous!

28 février 2007

Quelques photos ....

Hola !

J'en connais qui vont etre contents ya enfin quelques photos de sucre et du carnaval !!!! (album "sucre")

fight

Quant a nous on est tombes amoureux de l'endroit ... A tel point qu'on s'est degote un apart pour ... 32 euros pour 2 pour un mois !!!!

On compte en effet rester ici 3 semaines de plus. Elie bosse dans l'hopital de sucre (gros gros choc ! ) et hallucine de plus en plus chaque jour. Et moi ... la fac me manquait alors je vais etudier l'histoire du pays a la fac de tourisme !!! Je commence les cours lundi comme "oïente" !

Avec elie on a l'impression d'en apprendre beaucoup plus sur le pays, la culture et les traditions en restant a un endroit fixe plutot qu'en voyageant a fond sans s'arreter ... De toute facon pour le velo mes genoux ne sont pas encore nickel alors cette pose tombe a pic ... Elie, lui, pete le feu !!!

On connait de plus en plus de gens, on a nos petites habitudes et on se marre bien ... Crémaillere prevue courant de la semaine !

Les 2 alpinistes vont bien, mais j'en dis pas plus ils vont poser un recit sous peu ... Avant de se retrouver ...

Etian

20 février 2007

que pouvons nous dire?

Que dire lorsque la vie glisse sous nos pieds comme un tapis rouge ...

Nous sommes a Sucre, plein de rencontres ...de bonheur . Nous sommes en admiration devant le carnaval:quel puissance de faire jouer toute les generations avec des seau d eau et de la mousse pendant 4 jours dans toute la ville... c est impressionant et ca c est la vrai fete: du jeu, encore du jeu et du rire.

Des pepes fous nous apprennent les jeux de des locaux au bistro du coin . Les filles tentent de nous elever au rang de locaux ,en nous faisant danser sur leur musique de fou. Quelques jeunes partent avec nous traverser la ville les mains remplies de bombes a eau .

Les maison , les bus, les voitures sont pleins de fumee pour apporter chance et argent...et ce matin la patronne de l hotel nous a reveille avec un alcool local a base de lait de noix de coco et de rhum!! Coutume local qui reveil l estomac..

elie

16 février 2007

canassonade comme des fous

Echange tout equipement parapente (voile, sellette..) contre un beau et rapide canasson gentil (dhv 2) .faire offre au journal: ref 45369.

Le mien s appelait SANCHEZ, un authentique cheval chilien fait pour la bolivie, blanc mouchete de noir, comme ceux des indiens dans les films.

En parlant de film: Clint eastwood etait aparament passe par la la veille, il nous avait prepare un petit decor facon western: catus ,canyon et montagnes ocres. Plus proche des rios : petites maison de terres ,minis champs de mais partout et des anes qui sont acroches au milieu de nul part .

Bref, meme pas besoin de clef de contact , un p'tit coup de talon et zou , c est parti. Selle en cuir sur peau de mouton , un guide cool de chez ultra cool sur sa philosophie de l accompagnement et des responsabilites.

Les heures passent vite ,on est oblige de reposer les cheveaux . Et arrive un autre gas avec un guide . Comme deux moniteur de ski les guides se branchent , se taquinent. Nous voila partit dans une descente de rio que nous devions ne pas faire car il y a trop d eau . Nous croisons un groupe qui repart dans l autre sens :trop d eau. SANCHEZ a de l eau jusqu au milieu du ventre  ,mes pieds trempent fortement : c est absolument exellent. Je regarde etienne sur son cheval qui sort de cette eau maron . Lors de ces traversee nous subissons une forte derive .Comme en parapente, il faut penser que le canasson se fait embarquer et qu il ne peut transiter droit .

Avant de s embarquer les guides balancent des caillasses dans la riviere pour aprehender la profondeur. En jetant un brique par dessus la falaise du deco je suis sur que j obtient plus d info! Mais peut importe ils sont exites et nous aussi !

Nous finirons tout au galop ,chapeau dans le vent . Nous effecturons une entree dans la ville dont je vais me rappeller: Etienne faisait la course, a fond ,avec un camion remplis de gens .Les chiens couraient dans nos pattes et les guides loin derriere riaient !!

moralite de cette journee: j adore, j adore, moi qui avait peur des betes! Le galop est la poudreuse du surfeur, le 360 du parapentiste. Et le cheval vraiment un moyen exellent pour partir dans les montagnes et les petits villages.

L aprentissage a la bolivienne me plait ,pas de souci: tiens , prend , aprend , essaye et ressend tant que tu veux ,si ta peur ou tu le sent pas: arrettes. Loin des grand discours a la francaise de tout les moniteurs de je ne sais trop quoi qui theorisent tout , jusqua la moindre petite sensation.

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Nos vies sont douces , nos rencontres sympas et nous aimons beaucoup la bolivie.

nous vivions chez RITA ,qui,  deriere sa porte en tole, apres avoir traverse le garage du voisin, possede une maison simple autour d un patio ou pousse des legumes .Elle  loue des chambres par le bouche a oreille . C etait assez sympa comme ambiance et vraiment pas cher , merci au argentins qui nous avait donne le tuyau.

Les marches me font rever avec tous ces savoirs manuels d on nous avons  tout oublie. Eux ,avec rien, sont capables de faire n importe quoi . Si tu veux une paire de sandalle un peu differente tu disute avec lui et pourquoi pas , il peut , de toute facon y a pas de moule , pas de machine ! Dans le bus les gens bricolent tranquillement les fils scotches au plafond afin que la musique arrive a la derniere enceinte :J adore encore!

Plus terre a terre: Etienne souffre des dents et necessite plusieur allers retours en argentine chez le dentiste pour des soins ( il garde le sourire et l energie!).Nous sommes donc revenu pour une journee a la quiaca en argentine.

Nos velos ne sont plus accroches a l abre du camping car une senora a voulu les embarquer dans sa camionette un soir. Notre cher ami du camping qui etait la , les a donc mis dans un local qui ferme a clefs . La famille du camping s'est posee beaucoup de question et a failli appeller la police , car nous avions disparu, laissant notre tente la, et on avait un peu oublie de prevenir. En retour, tout la camping nous aime bien, admirant notre confiance en eux, notre insouciance ? "locos frances!!!" dicen.

Nous allons surement partir pour sucre ce week end , avec notre sac a dos ,en attendant que l on nous offre deux canassons...

elie

6 février 2007

hola de bolivia

petit message de bolivie, a 3440 metre sous un soleil de plomb ...

on a deux jolis chapeaux, des sourires jusqu aux oreilles... les touristes argentins se melangent aux mamas boliviennes habillees de toutes les couleures qui vendent des feuilles de coca et des chapeaux!!!

les gens que nous rencontrons sont tres sympa, tres calme aussi (effet de l altitude??).meme si le directeur de l hopital ne veut pas que je fasse de perfusion, ni aucun travail d ailleur.(il m explique qui lui manque du personnel mais que le chefs des hopitaux de la region refuse les volontaires,il me dit que ca lui fait mal au coeur,et je le crois.  assurance , salete d assurance!!) je ne desespere pas ,on arrivera a travailler!!!! si non la vie est douce et belle ...

la bolivie nous attire par ses couleurs, ses gens ,ses coutumes... et rien que flanner au milieu des marches est exellent. pour une ordre d idee , on sort du resto ,dans le centre de cette ville frontaliere, et le plat (dos de boeuf ,riz ,salade et frite) nous a coute un euro chacun. il y a un monde entre eux et nous , mais il pese bien moins dans leurs regards que en argentine centrale.

viva la bolivia . elie

Comme le dit elie, la Bolivie ca passe plutot bien ...

Les deux autres zoulous étant partis tenter l'aconcagua, on ne se sentait pas à poireauter 20 jours de plus a mendoza ... C'est bon on a eu notre dose de vie citadine argentine. On veut voir le vrai continent que diable !!!

D'où les 26 heures de bus surclimatisés (on a pas dormi de la nuit aglagla ...) pour rallier cette charmante bourgade frontalière ... On a traversé des paysages de ouf en passant de la pampa a la foret aux montagnes hyper-arides meles de couleurs pastels verte, jaune et rouge. On aurait bien aimé les traverser en vélo mais bon on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a ... Et c'est pas plus mal.

L'acclimatation a 3400 fut un peu rude, surtout avec ce soleil devastateur ! On a vite compris qu'il fallait faire qqchose pour ne pas cramer, d'où les deux petits chapeau locaux (locos tambien) qui nous font des tronches plutôt ... particulières ! On a également acheté du tissu pour cacher la couleur jaune pétante des sacoches, qui est vraiment tres agressive ... Nous nous plaisons a déambuler dans les rues autour de maisons en terres et de marchés à la népalaise, s'imprégnant de cette culture tout autre de celle ressentie auparavant ... 

On se sent bien ici, et on se fait pleins de globules pour la suite ...

Etian

2 février 2007

Cerro PLATA.....

hola...

petit resumer rapide....des derniers jours...

nous avons fsommetait avec seb un sommet en montagne , aux alentours de Mendoza....

Le Cerro PLATA.....6000 m...bien sympa

nous avons mis neuf jours pour le faire, en partant de Mendoza (700m)

Deux jours de velo.....90 km......et 2300 m de denivele nous on ete nessessaires pour atteindre la station de ski de vallecitos, a 3000m, la ou commence l'ascenssion.

Avec les velos chages a bloc (materiel de montagne, bouffe et voile), les 12 derniers kilometre de montee sur piste (gravier) furent assez eprouvant, ...on a fini en poussant les velos.. histoire d'eviter de faire du "tendinitisme"..nouvelle pratique sportive que l'on connait bien...

arriver a la station de ski de Vallecitos (3000m), on s'est reposer une journee, notament en regardant KILL BILL 2 (en francais) dans un refuge.....avec paula...

puis une journee pour monter au camp de base a 4200m...

la deux jours d'acclimatation sont nessessaires pour ne pas etre victime de la "Puna"

l'occasin de rencontrers des jeunes etudiant(e)s de Buenos-Aires bien sympa...

le jour J....nous nous sommes leves a 3h du matin, mais des orages nous ont fait nous recoucher

tandis que d'autre partaient quand meme pour le sommet.....nous n'avons pas regetter notre choix en voyant l'etat des types a leur retour.....(nuages...froid et vent)

le lendemain...leve 2h...ciel etoile...mais un petit mal de tete persistant m'a oblige de faire demi tour au bout de 300 m..

seb a donc continue seul avec un argentin.....et en a profiter pour faire un peu le guide haute montagne...(l'argentin etant a la rue)

moi j'ai donc passer ma journnee a boire du mate avec renata et claudia....ce qui m'a bien "requinquer"...

le lendemain j'ai donc fait le sommet a mon tour..avec deux argentins....l'un a abandonner et l'autre a faillit mourrir dans mes bras au sommet ( j'exagere)......j'ai donc aussi fait un peu le guide pour la redscente..

la meteo etait fabuleuse,pas un nuage, pas un poil de vent, je suis rester presque 3 heures au sommet, a 6000m,pour admirer le paysage, domminant toute la cordillere des andes, avec une vue de reve sur l'aconcagua, qui est a seulement a 10 km a vol d'oiseau.....

l'acsension en elle meme etait assez eprouvante puisque le dernier jours, il y a 1800m de denivele, et a cette altitude, ca calme bien...comme ont dit : "on s'est bien mis au taquet"...mais rien que pour le paysage...ca en valait la peine...

on est ensuite dedscendu enssemble du "camp de base" en volant...un petit plouf matinal de 1400m bien sympatique..

du coup...bien motives pour tenter l'aconcagua ..on part demain ......

...accompagnes de renata, une des filles rencontree durant l'ascension..

elle est encore plus "folle" que nous.....on va bien se marrer!!!

ca send le tri-place du somet a plein nez tout ca...!!!!

cela va nous demander 20 jours, en esperant que la meteo soit avec nous.....

malheuresement on a perdu tout le benefice de notre acclimatation au cerro plata, puisqu 'en revenant a mendoza, une petite "bringue" est passee par la........aille aille aille

guigui

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